Commentaires des textes liturgiques du mardi de la 33e semaine du temps ordinaire, année impaire – 18 11 2025

Commentaires des textes liturgiques du mardi de la 33e semaine du temps ordinaire, année impaire – 18 11 2025

« Zachée sur le sycomore attendant le passage de Jésus », par James Tissot (1836–1902), peint entre 1886 et 1894 – Brooklyn Museum

Domaine public, via Wikimedia Commons

Dans les commentaires qui suivent, certains passages peuvent être surlignés en bleu, couleur de la liberté ; justement parce qu’ils parlent de la liberté, et donc de la dignité, humaine, conformément au principe personnaliste (ou principe de la dignité humaine).  D’après Marie-Noëlle Thabut, « … si nous ne trouvons pas dans les textes une parole libérante, c’est que nous ne les avons pas compris. » De façon générale, ces commentaires nous semblent éclairer notre conscience sur l’interprétation à donner aux textes bibliques, conformément au principe personnaliste précité.
« En choisissant de mourir pour nos vénérables et saintes lois, j’aurai laissé le noble exemple d’une belle mort »

Lecture du deuxième livre des Martyrs d’Israël (6, 18-31)

En ces jours-là,
    Éléazar était l’un des scribes les plus éminents.
C’était un homme très âgé,
et de très belle allure.
On voulut l’obliger à manger du porc
en lui ouvrant la bouche de force.
    Préférant avoir une mort prestigieuse
plutôt qu’une vie abjecte,
il marchait de son plein gré vers l’instrument du supplice,
    après avoir recraché cette viande,
comme on doit le faire
quand on a le courage de rejeter
ce qu’il n’est pas permis de manger,
même par amour de la vie.

    Ceux qui étaient chargés de ce repas sacrilège
le connaissaient de longue date.
Ils le prirent à part et lui conseillèrent
de faire apporter des viandes dont l’usage était permis,
et qu’il aurait préparées lui-même.
Il n’aurait qu’à faire semblant
de manger les chairs de la victime
pour obéir au roi ;
    en agissant ainsi, il échapperait à la mort
et serait traité avec humanité
grâce à la vieille amitié qu’il avait pour eux.
    Mais il fit un beau raisonnement,
bien digne de son âge,
du rang que lui donnait sa vieillesse,
du respect que lui valaient ses cheveux blancs,
de sa conduite irréprochable depuis l’enfance,
et surtout digne de la législation sainte établie par Dieu.
Il s’exprima en conséquence,
demandant qu’on l’envoyât sans tarder au séjour des morts :
    « Une telle comédie est indigne de mon âge.
Car beaucoup de jeunes gens croiraient qu’Éléazar,
à 90 ans,
adopte la manière de vivre des étrangers.
    À cause de cette comédie, par ma faute,
ils se laisseraient égarer eux aussi ;
et moi, pour un misérable reste de vie,
j’attirerais sur ma vieillesse la honte et le déshonneur.
    Même si j’évite, pour le moment,
le châtiment qui vient des hommes,
je n’échapperai pas, vivant ou mort,
aux mains du Tout-Puissant.
    C’est pourquoi, en quittant aujourd’hui la vie avec courage,
je me montrerai digne de ma vieillesse
    et, en choisissant de mourir avec détermination et noblesse
pour nos vénérables et saintes lois,
j’aurai laissé aux jeunes gens
le noble exemple d’une belle mort. »
Sur ces mots, il alla tout droit au supplice.

    Pour ceux qui le conduisaient,
ces propos étaient de la folie ;
c’est pourquoi ils passèrent subitement
de la bienveillance à l’hostilité.
    Quant à lui, au moment de mourir sous les coups,
il dit en gémissant :
« Le Seigneur, dans sa science sainte, le voit bien :
alors que je pouvais échapper à la mort,
j’endure sous le fouet
des douleurs qui font souffrir mon corps ;
mais dans mon âme je les supporte avec joie,
parce que je crains Dieu. »

    Telle fut la mort de cet homme.
Il laissa ainsi, non seulement à la jeunesse
mais à l’ensemble de son peuple,
un exemple de noblesse et un mémorial de vertu.

Psaume 3, 2-3, 4-5, 6-7

R/ Le Seigneur est mon soutien ! (Ps 3, 6b)

Seigneur, qu’ils sont nombreux mes adversaires,
nombreux à se lever contre moi,
nombreux à déclarer à mon sujet :
« Pour lui, pas de salut auprès de Dieu ! »

Mais toi, Seigneur, mon bouclier,
ma gloire, tu tiens haute ma tête.
À pleine voix je crie vers le Seigneur ;
il me répond de sa montagne sainte.

Et moi, je me couche et je dors ;
je m’éveille : le Seigneur est mon soutien.
Je ne crains pas ce peuple nombreux
qui me cerne et s’avance contre moi.

Évangile

« Le Fils de l’homme est venu chercher et sauver ce qui était perdu »

Alléluia. Alléluia.
Dieu nous a aimés,
il a envoyé son Fils
comme Pardon pour nos péchés.
Alléluia. (1 Jn 4, 10b)

Évangile de Jésus Christ selon saint Luc (19, 1-10)

En ce temps-là,
    entré dans la ville de Jéricho, Jésus la traversait.
    Or, il y avait un homme du nom de Zachée ;
il était le chef des collecteurs d’impôts,
et c’était quelqu’un de riche.
    Il cherchait à voir qui était Jésus,
mais il ne le pouvait pas à cause de la foule,
car il était de petite taille.
    Il courut donc en avant
et grimpa sur un sycomore
pour voir Jésus qui allait passer par là.
    Arrivé à cet endroit,
Jésus leva les yeux et lui dit :
« Zachée, descends vite :
aujourd’hui il faut que j’aille demeurer dans ta maison. »
    Vite, il descendit
et reçut Jésus avec joie.
    Voyant cela, tous récriminaient :
« Il est allé loger chez un homme qui est un pécheur. »
    Zachée, debout, s’adressa au Seigneur :
« Voici, Seigneur :
je fais don aux pauvres de la moitié de mes biens,
et si j’ai fait du tort à quelqu’un,
je vais lui rendre quatre fois plus. »
    Alors Jésus dit à son sujet :
« Aujourd’hui, le salut est arrivé pour cette maison,
car lui aussi est un fils d’Abraham.
    En effet, le Fils de l’homme est venu chercher et sauver
ce qui était perdu. »

Fichier audio des lectures du jour, suivies d’un commentaire de 6′ 40 » à 10′ 00 » – Merci à « Évangile et Parole du jour – Cathoglad » !

Méditation du père Gilles

Homélie de la messe du 18 novembre 2025 à Notre-Dame-du-Laus.

Homélie de la messe du 18 novembre 2025 à la basilique d’Ars.

Homélie du 18 novembre 2025 à Notre-Dame de Paris.

Homélie du P. Achille José Nkomo B, FM, le 18 novembre 2025, pour Magnificat-TV (Franciscains de Marie).

Dans cette homélie, le thème dominant nous semble être celui de la liberté, du salut, si essentiel dans l’Évangile et la Doctrine Sociale de l’Église.

Homélie de la messe du 18 novembre 2025 à la basilique du Sacré-Cœur de Montmartre.

Méditation d’Étienne Tarneaud . Je vous invite à vous abonner gratuitement à ses méditations sur WhatsApp (le contacter au 06 20 14 00 33).

Aujourd’hui Seigneur, tu me donnes un exemple de la relation intime que tu souhaites construire avec moi grâce au témoignage d’un aveugle que tu guéris. Cet homme recourt à la prière, à la supplication, pour se connecter à toi : « Fils de David, Jésus, prends pitié de moi ! » Il n’attache aucune importance aux personnes qui veulent le rabrouer pour le faire taire. Il sait que sa prière est le meilleur moyen pour obtenir une réponse de toi : « Que veux-tu que je fasse pour toi ? –  Seigneur, que je retrouve la vue ! » Seigneur, tu m’invites à considérer combien je suis aveugle comme cet homme. C’est vrai que souvent je n’arrive pas à voir ta présence lumineuse dans ma vie et j’ai beaucoup de mal à croire que ce qui m’arrive est ta volonté bonne pour moi. Seigneur, fais-moi retrouver la vue, offre-moi tes yeux de ressuscité pour regarder ma vie comme tu la vois : très belle ! « Fils de David, Jésus », je veux que tu me guérisses aujourd’hui et que tu me dises comme tu l’as dit à cet aveugle : « Va, ta foi t’a sauvé. »
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