Lectures du 30 décembre (6e jour dans l’octave de Noël), commentées.

Lectures du 30 décembre (6e jour dans l’octave de Noël), commentées.

La Purification ou la Présentation au Temple [Ms. 1874, fol. 30v°].
Selon la loi juive, Jésus est présenté par ses parents au Temple. Marie reçoit de saint Siméon, vieillard habillé en grand prêtre et coiffé de la mitre, l’enfant Jésus, nu, et vaguement couvert d’un lange, debout sur la crédence rose qui occupe le centre de la composition. Au cours de cette cérémonie le saint annonce le Messie, prédit par les prophètes en chantant le cantique : « Nunc dimittis, Domine… » (Luc 2, 29-32). A côté de Joseph, la prophétesse Anne, et de deux serviteurs, une suivante tient dans une main un cierge allumé et dans l’autre un petit panier d’osier avec des colombes, en signe d’offrande. Notes : Remarquez la Vierge de profil, posture généralement contre-indiquée. Miniature extraite du Livre d’heures de la Famille Des Fours.
Bibliothèque municipale Stanislas, Nancy, CC BY 2.0, via Wikimedia Commons.

Dans les commentaires qui suivent, certains passages peuvent être surlignés en bleu, couleur de la liberté ; justement parce qu’ils parlent de la liberté, et donc de la dignité, humaine, conformément au principe personnaliste (ou principe de la dignité humaine).  D’après Marie-Noëlle Thabut, « … si nous ne trouvons pas dans les textes une parole libérante, c’est que nous ne les avons pas compris. » De façon générale, ces commentaires nous semblent éclairer notre conscience sur l’interprétation à donner aux textes bibliques, conformément au principe personnaliste précité.

Première lecture

« Celui qui fait la volonté de Dieu demeure pour toujours »

Lecture de la première lettre de saint Jean (2, 12-17).

          Je vous l’écris, petits enfants :
Vos péchés vous sont remis à cause du nom de Jésus.
  Je vous l’écris, parents :
Vous connaissez celui qui existe depuis le commencement.
Je vous l’écris, jeunes gens :
Vous avez vaincu le Mauvais.
  Je vous l’ai écrit, enfants :
Vous connaissez le Père.
Je vous l’ai écrit, parents :
Vous connaissez celui qui existe depuis le commencement.
Je vous l’ai écrit, jeunes gens :
Vous êtes forts,
la parole de Dieu demeure en vous,
vous avez vaincu le Mauvais.

          N’aimez pas le monde,
ni ce qui est dans le monde.
Si quelqu’un aime le monde,
l’amour du Père n’est pas en lui.
  Tout ce qu’il y a dans le monde
– la convoitise de la chair,
la convoitise des yeux, l’arrogance de la richesse –,
tout cela ne vient pas du Père, mais du monde.
  Or, le monde passe, et sa convoitise avec lui.
Mais celui qui fait la volonté de Dieu
demeure pour toujours.

Psaume 95, 7-8a, 8b-9, 10

R/ Joie au ciel ! Exulte la terre ! (95, 11a)

7 Rendez au Seigneur, familles des peuples,
rendez au Seigneur la gloire et la puissance,
 
8a rendez au Seigneur la gloire de son nom.

8b Apportez votre offrande, entrez dans ses parvis, 
9 adorez le Seigneur, éblouissant de sainteté :
tremblez devant lui, terre entière.

10 Allez dire aux nations : « Le Seigneur est roi ! »
Le monde, inébranlable, tient bon.
Il gouverne les peuples avec droiture.

Commentaires écrits de Marie-Noëlle Thabut, bibliste, sur le psaume entier, à l’occasion de la messe de la nuit de Noël.

PSAUME  95 (96)

1   Chantez au SEIGNEUR un chant nouveau,
     chantez au SEIGNEUR, terre entière,
2   chantez au SEIGNEUR et bénissez son nom !

     De jour en jour proclamez son salut,
3   racontez à tous les peuples sa gloire,
     à toutes les nations, ses merveilles !

4   Il est grand, le SEIGNEUR, hautement loué,
     redoutable au-dessus de tous les dieux :
5   néant tous les dieux des nations !

     Lui, le SEIGNEUR, a fait les cieux :
6   devant lui, splendeur et majesté,
     dans son sanctuaire, puissance et beauté.

7   Rendez au SEIGNEUR, familles des peuples,
     rendez au SEIGNEUR la gloire et la puissance,
8   rendez au SEIGNEUR la gloire de son nom.

     Apportez votre offrande, entrez dans ses parvis,
9   adorez le SEIGNEUR, éblouissant de sainteté :
     tremblez devant lui, terre entière.

10 Allez dire aux nations : « Le SEIGNEUR est roi ! »
     le monde, inébranlable, tient bon.
     Il gouverne les peuples avec droiture.

11 Joie au ciel ! Exulte la terre !
     Les masses de la mer mugissent,
12 la campagne tout entière est en fête.

     Les arbres des forêts dansent de joie
13 devant la face du SEIGNEUR, car il vient,
     car il vient pour juger la terre.

     Il jugera le monde avec justice,
     et les peuples selon sa vérité !

DANS L’ATTENTE DU JOUR OÙ L’HUMANITÉ RECONNAÎTRA SON SEIGNEUR

C’est trop dommage de ne lire que quelques versets de ce merveilleux psaume 95/96 (la lecture liturgique ne nous en offre que sept) ; nous l’avons donc transcrit  en entier. Une espèce de frémissement, d’exaltation court sous tous ces versets. Pourquoi est-on tout vibrants ? Alors que, pourtant, on chante ce psaume dans le Temple de Jérusalem dans une période qui n’a rien d’exaltant ! Mais c’est la foi qui fait vibrer ce peuple, ou plutôt c’est l’espérance… qui est la joie de la foi… l’espérance qui permet d’affirmer avec certitude ce qu’on ne possède pas encore.

Car on est en pleine anticipation : le psaume nous transporte déjà à la fin du monde, en ce jour béni où tous les peuples sans exception reconnaîtront Dieu comme le seul Dieu. Le jour, où enfin l’humanité tout entière aura mis sa confiance en lui seul. Imaginons un peu cette scène que nous décrit le psaume : nous sommes à  Jérusalem… et plus précisément dans le Temple ; tous les peuples, toutes les nations, toutes les races se pressent aux abords du Temple, l’esplanade grouille de monde, les marches du parvis du Temple sont noires de monde, la ville de Jérusalem n’y suffit pas… aussi loin que porte le regard, les foules affluent… il en vient de partout, il en vient du bout du monde. Et toute cette foule immense chante à pleine gorge, c’est une symphonie ; que chantent-ils ? « Dieu règne ! » C’est une clameur immense, superbe, gigantesque… Une clameur qui ressemble à l’ovation qu’on faisait à chaque nouveau roi le jour de son sacre, mais cette fois, ce n’est pas le peuple d’Israël qui acclame un roi de la terre, c’est l’humanité tout entière qui acclame le roi du monde : « Il est grand, le SEIGNEUR, hautement loué, redoutable » (toutes ces expressions sont empruntées au vocabulaire de cour »).

En fait, c’est beaucoup plus encore que l’humanité : la terre elle-même en tremble. Et voilà que les mers aussi entrent dans la symphonie : on dirait qu’elles mugissent. Et les campagnes entrent dans la fête, les arbres dansent. A-t-on déjà vu des arbres danser ? Et bien oui, ce jour-là ils dansent ! Bien sûr, si on y réfléchit, c’est normal ! Les mers sont moins bêtes que les hommes ! Elles, elles savent qui les a faites, qui est leur créateur ! Elles mugissent pour Lui, elles l’acclament à leur manière. Les arbres des forêts, eux aussi, sont moins bêtes que les hommes : ils  savent reconnaître leur créateur : parmi des tas d’idoles, de faux dieux, pas d’erreur possible, les arbres ne s’y laissent pas prendre.

PROCLAMER LA BONNE NOUVELLE SUR TOUS LES TOITS

Les hommes, eux, se sont laissé berner longtemps… Il suffit de se rappeler le combat des prophètes contre l’idolâtrie au long des siècles ! On entend ici cette même pointe contre l’idolâtrie « néant les dieux des nations ». Il est incroyable que les hommes aient mis si longtemps à reconnaître leur Créateur, leur Père… qu’il ait fallu leur redire cent fois cette évidence que le Seigneur est « redoutable au-dessus de tous les dieux » ; que « c’est LUI, le SEIGNEUR, (sous-entendu « et personne d’autre ») qui a fait les cieux ».

Mais cette fois c’est arrivé ! Et on vient à Jérusalem pour acclamer Dieu parce qu’enfin on a entendu la bonne nouvelle ; et si on a pu l’entendre c’est parce qu’elle était clamée à nos oreilles depuis des siècles ! Oui, « de jour en jour, Israël avait proclamé son salut »… de jour en jour Israël avait raconté l’œuvre de Dieu, ses merveilles, traduisez son œuvre incessante de libération… de jour en jour Israël avait témoigné que Dieu l’avait libéré de l’Égypte d’abord, puis de toutes les sortes d’esclavage : et le plus terrible des esclavages, c’est de se tromper de Dieu, c’est de mettre sa confiance dans de fausses valeurs, des faux dieux qui ne peuvent que décevoir, des idoles…

Israël a cette chance immense, cet honneur inouï, ce bonheur de savoir et d’être chargé de dire que le SEIGNEUR notre Dieu, l’Éternel  est le seul Dieu, est le Dieu UN ; comme le dit la profession de foi juive, le « shema Israël » : « Écoute Israël, le SEIGNEUR ton Dieu est le SEIGNEUR UN ». C’est le mystère de la vocation d’Israël dont on n’a pas fini de s’émerveiller ; comme le dit le livre du Deutéronome : « À toi, il t’a été donné de voir, pour que tu saches que c’est le SEIGNEUR qui est Dieu : il n’y en a pas d’autre que lui. » Mais le peuple choisi n’a jamais oublié que s’il lui a été donné de voir, c’est pour qu’il le fasse savoir.

Et alors, enfin, la bonne nouvelle a été entendue jusqu’aux extrémités de la terre… et tous se pressent pour entrer dans la Maison de leur Père. Nous sommes là en pleine anticipation ! En attendant que ce rêve se réalise, le peuple d’Israël fait retentir ce psaume pour renouveler sa foi et son espérance, pour puiser la force de faire entendre la bonne nouvelle dont il est chargé.

Évangile

« Elle parlait de l’enfant à tous ceux qui attendaient la délivrance de Jérusalem »

Alléluia, Alléluia.
Aujourd’hui la lumière a brillé sur la terre.
Peuples de l’univers, entrez dans la clarté de Dieu.
Venez tous adorer le Seigneur !
Alléluia.

Évangile de Jésus Christ selon saint Luc (2, 36-40).

          En ce temps-là,
quand les parents de Jésus vinrent le présenter au Temple,
36  il y avait aussi une femme prophète,
Anne, fille de Phanuel, de la tribu d’Aser.
Elle était très avancée en âge ;
après sept ans de mariage,
37  demeurée veuve,
elle était arrivée à l’âge de 84 ans.
Elle ne s’éloignait pas du Temple,
servant Dieu jour et nuit dans le jeûne et la prière.
38  Survenant à cette heure même,
elle proclamait les louanges de Dieu
et parlait de l’enfant
à tous ceux qui attendaient la délivrance de Jérusalem.

39  Lorsqu’ils eurent achevé
tout ce que prescrivait la loi du Seigneur,
ils retournèrent en Galilée, dans leur ville de Nazareth.

40 L’enfant, lui, grandissait et se fortifiait,
rempli de sagesse,
et la grâce de Dieu était sur lui.

Commentaires, par Marie-Noëlle Thabut, de ce texte de Luc, précédé par les versets 22 à 35 que nous reproduisons ci-dessous (voir ses commentaires de la fête de la Sainte-Famille, année B).


Évangile de Jésus Christ selon saint Luc (2, 22-35).

22 Quand fut accompli le temps prescrit par la loi de Moïse
pour la purification,
les parents de Jésus l’amenèrent à Jérusalem
pour le présenter au Seigneur,
23 selon ce qui est écrit dans la Loi :
Tout premier-né de sexe masculin
sera consacré au Seigneur.
24 Ils venaient aussi offrir
le sacrifice prescrit par la loi du Seigneur :
un couple de tourterelles
ou deux petites colombes.

25 Or, il y avait à Jérusalem un homme appelé Syméon.
C’était un homme juste et religieux,
qui attendait la Consolation d’Israël,
et l’Esprit Saint était sur lui.
26 Il avait reçu de l’Esprit Saint l’annonce
qu’il ne verrait pas la mort
avant d’avoir vu le Christ, le Messie du Seigneur.
27 Sous l’action de l’Esprit, Syméon vint au Temple.
Au moment où les parents présentaient l’enfant Jésus
pour se conformer au rite de la Loi qui le concernait,
28 Syméon reçut l’enfant dans ses bras,
et il bénit Dieu en disant :
29 « Maintenant, ô Maître souverain,
tu peux laisser ton serviteur s’en aller
en paix, selon ta parole.
30 Car mes yeux ont vu le salut
31 que tu préparais à la face des peuples :
32 lumière qui se révèle aux nations
et donne gloire à ton peuple Israël. »
33 Le père et la mère de l’enfant
s’étonnaient de ce qui était dit de lui.
34 Syméon les bénit,
puis il dit à Marie sa mère :
« Voici que cet enfant
provoquera la chute et le relèvement de beaucoup en Israël.
Il sera un signe de contradiction
35 – et toi, ton âme sera traversée d’un glaive – :
ainsi seront dévoilées
les pensées qui viennent du cœur d’un grand nombre. »

————–

L’attente du Messie était très vive dans le peuple juif à l’époque de la naissance de Jésus ; tout le monde n’en parlait pas de la même manière, mais l’impatience était partagée par tous. Certains parlaient de la « Consolation d’Israël », comme Syméon, d’autres de la « délivrance de Jérusalem », comme la prophétesse Anne. Certains attendaient un roi, descendant de David, qui chasserait les occupants, les représentants du pouvoir romain. D’autres attendaient un Messie tout différent : Isaïe l’avait longuement décrit et il l’appelait « le Serviteur de Dieu ».

JÉSUS, LE MESSIE SERVITEUR ANNONCÉ PAR ISAÏE

À ceux qui attendaient un roi, les récits de l’Annonciation et de la Nativité ont montré que Jésus était bien celui qu’ils attendaient. Par exemple, l’ange avait annoncé à Marie : « Le Seigneur Dieu lui donnera le trône de David son père ; il régnera pour toujours sur la famille de Jacob, et son règne n’aura pas de fin. » C’était étonnant, certainement, pour la jeune fille de Nazareth, mais c’était clair. En revanche, dans le récit de la présentation de Jésus au Temple, il n’est rien dit de cette facette de la personnalité de l’enfant qui vient de naître. Et d’ailleurs, le petit garçon qui entre au Temple dans les bras de ses parents est né, non pas dans un palais royal, mais dans une famille modeste et dans des conditions bien précaires.

Il semble que Luc, ici, nous invite plutôt à voir en lui le serviteur annoncé par Isaïe (dans les chapitres 42, 49, 50, et 52-53). Rappelons-nous comment le prophète le présentait : « Voici mon serviteur que je soutiens, mon élu qui a toute ma faveur… » (Is 42,1)… « J’étais encore dans le sein maternel quand le SEIGNEUR m’a appelé, j’étais encore dans les entrailles de ma mère quand il a prononcé mon nom » (Is 49,1 )… « Chaque matin, il (le SEIGNEUR) éveille, il éveille mon oreille, pour qu’en disciple, j’écoute ; le SEIGNEUR mon Dieu m’a ouvert l’oreille… » (Is 50,4-5). C’est une manière de dire que ce serviteur était très docile à la parole de Dieu ; et il avait reçu pour vocation d’apporter le salut au monde entier. Isaïe disait : « Je fais de toi l’alliance du peuple, la lumière des nations » (Is 42,6)… « Je fais de toi la lumière des nations, pour que mon salut parvienne jusqu’aux extrémités de la terre » (Is 49,6). Ce qui prouve qu’à l’époque d’Isaïe, on avait déjà bien compris que le projet d’amour et de salut de Dieu concerne toute l’humanité et pas seulement le peuple d’Israël.

Enfin, le prophète ne cachait pas le sort terrible qui attendait ce sauveur : il accomplissait sa mission et par lui l’humanité était sauvée, mais parce que sa parole était jugée trop dérangeante, il était maltraité, méprisé, persécuté. Isaïe disait : « J’ai présenté mon dos à ceux qui me frappaient, et mes joues à ceux qui m’arrachaient la barbe. » (Is 50,6).

SA VIE DONNÉE POUR LE SALUT DES HOMMES

Apparemment, sous l’inspiration de l’Esprit-Saint, et parce qu’il connaissait parfaitement les prophéties d’Isaïe, Syméon a tout de suite compris que l’enfant était ce Serviteur annoncé par le prophète. Il a pressenti le destin douloureux de Jésus dont la parole inspirée devait être refusée par la majorité de ses contemporains : il dit à Marie : « Voici que cet enfant provoquera la chute et le relèvement de beaucoup en Israël. Il sera un signe de contradiction – Et toi, ton âme sera traversée d’un glaive – : ainsi seront dévoilées les pensées qui viennent du cœur d’un grand nombre. »

Mais Syméon a compris également que l’heure du salut de toute l’humanité venait de sonner : « Maintenant, ô Maître souverain, tu peux laisser ton serviteur s’en aller en paix, selon ta parole. Car mes yeux ont vu le salut, que tu préparais à la face des peuples : lumière qui se révèle aux nations et donne gloire à ton peuple Israël. »

Consolation d’Israël, délivrance de Jérusalem, Serviteur, cet enfant était bien le Messie qu’on attendait, c’est-à-dire celui qui apporte le Salut ; comme le disait encore le prophète Isaïe (chapitre 53) : « Par lui ce qui plaît au SEIGNEUR réussira. » (Is 53, 10). Or, depuis Abraham, on sait que la volonté du Seigneur, c’est le salut de toutes les familles de la terre.

Fichier audio des lectures du jour, suivies d’un commentaire de 4′ 05 » à 8′ 05 » – Merci à « Évangile et Parole du jour – Cathoglad » !

Prédication du père Michel-Marie Zanotti-Sorkine.

Commentaires du père Hervé-Marie Hignard.

Commentaire Youpray par le frère Thibaut du Pontavice.

Homélie du jour à la basilique Notre-Dame-de-la-Garde à Marseille.

Homélie de la messe du jour à Notre-Dame-du-Laus.

Homélie du jour, à Notre-Dame de Paris.

Homélie de la messe du jour à Lourdes.

Commentaire de Thierry Jallas.

Comme d’habitude, j’essaie de faire le lien entre les Écritures et la DSÉ (Doctrine Sociale de l’Église), notamment le principe personnaliste. Pour rappel, une formulation de celui-ci se trouve à l’article 135 du Compendium (de la DSÉ) :
« L’homme ne peut tendre au bien que dans la liberté que Dieu lui a donnée comme signe sublime de son image. […] La dignité de l’homme exige donc de lui qu’il agisse selon un choix conscient et libre, mû et déterminé par une conviction personnelle et non sous le seul effet de poussées instinctives ou d’une contrainte extérieure. »

Méditation d’Étienne Tarneaud . Je vous invite à vous abonner gratuitement à ses méditations sur WhatsApp (le contacter au 06 20 14 00 33), pour vous assurer d’en disposer tôt le jour-même.

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