L’éventuel scandale Nestlé à la lumière de la Doctrine Sociale de l’Église

L’éventuel scandale Nestlé à la lumière de la Doctrine Sociale de l’Église

Le 2 mai, sur Tocsin, Nicolas Vidal interviewait Yasmine Motarjemi. Celle-ci, ex-directrice de la sécurité alimentaire à l’OMS, a occupé pendant dix ans le poste éminemment stratégique de ” directrice Monde de la sécurité des aliments ” chez Nestlé. Elle est co-auteur du livre “Ce que l’empire Nestlé vous cache”.

Si j’ai bien compris, l’invitée accuse Nestlé de négligences dans le traitement des problèmes signalés par les consommateurs (par exemple, bébés qui s’étouffent avec des biscuits pourtant théoriquement adaptés à leur âge) et de non-transmission aux consommateurs d’informations importantes.

Comme d’habitude, je précise ne présenter ici que des opinions, voire des convictions, et n’avoir aucune certitude. Je ne connais pas la vérité et ne porte aucun jugement, je n’ai pas mangé du fruit de l’arbre de la connaissance du bien et du mal.

Je n’ai pas d’avis sur la pertinence de ces accusations ; en revanche, j’en ai un très tranché sur ce qui rend possible de telles situations : à nouveau, le non-respect du principe de base de la DSÉ, le principe personnaliste, par Nestlé peut-être (si les accusations étaient fondées) et par l’État, sûrement. En effet, celui-ci s’est octroyé, par la contrainte, un (quasi-)monopole dans la règlementation et le contrôle de la sécurité des produits alimentaires (il est théoriquement possible pour les consommateurs de demander à des organisations privées d’effectuer ces contrôles mais, contrairement à l’État, lesdites organisations n’ont ni le pouvoir d’obliger les entreprises contrôlées à leur ouvrir leurs portes et leurs dossiers, ni celui de contraindre les contribuables à financer leurs travaux). Comme Syndicatho le rappelle régulièrement la contrainte étatique est incompatible avec une valeur essentielle de la République et de la DSÉ (la liberté) et avec les principes de la DSÉ : “Tous les hommes doivent être soustraits à toute contrainte de la part tant des individus que des groupes sociaux et de quelque pouvoir humain que ce soit.” (Compendium de la DSÉ, § 155) ou “La société et l’État ne doivent pas contraindre une personne à agir contre sa conscience, ni l’empêcher d’agir en conformité à celle-ci.

Voici la vidéo.

Merci de nous suivre et de nous mettre un "J'aime":
RSS
Suivre par Email
X (ex-Twitter)
Visit Us
Follow Me
YouTube
LinkedIn
Share

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur la façon dont les données de vos commentaires sont traitées.

RSS
Suivre par Email
X (ex-Twitter)
Visit Us
Follow Me
YouTube
LinkedIn
Share
Copier le lien
URL has been copied successfully!