Commentaires des textes liturgiques du samedi de la 33e semaine du temps ordinaire, année impaire – 22 11 2025

Commentaires des textes liturgiques du samedi de la 33e semaine du temps ordinaire, année impaire – 22 11 2025

La résurrection du Christ. Peint entre 1611 et 1612 par Pierre Paul Rubens (1577–1640)Cathédrale Notre-Dame d’Anvers.

Photo de Vincent Steenberg. Domaine public, via Wikimedia Commons.

Dans les commentaires qui suivent, certains passages peuvent être surlignés en bleu, couleur de la liberté ; justement parce qu’ils parlent de la liberté, et donc de la dignité, humaine, conformément au principe personnaliste (ou principe de la dignité humaine).  D’après Marie-Noëlle Thabut, « … si nous ne trouvons pas dans les textes une parole libérante, c’est que nous ne les avons pas compris. » De façon générale, ces commentaires nous semblent éclairer notre conscience sur l’interprétation à donner aux textes bibliques, conformément au principe personnaliste précité.
« Maintenant je me rappelle le mal que j’ai fait à Jérusalem : tous mes malheurs viennent de là, et voici que je meurs dans un profond chagrin »

Lecture du premier livre des Martyrs d’Israël (1 M 6, 1-13)

En ces jours-là,
    le roi Antiocos parcourait le haut pays.
Il apprit alors qu’il y avait en Perse une ville, Élymaïs,
fameuse par ses richesses, son argent et son or ;
    son temple, extrêmement riche, contenait des casques en or,
des cuirasses et des armes,
laissés là par Alexandre, fils de Philippe et roi de Macédoine,
qui régna le premier sur les Grecs.
    Antiocos arriva,
et il tenta de prendre la ville et de la piller,
mais il n’y réussit pas,
parce que les habitants avaient été informés de son projet.
    Ils lui résistèrent et livrèrent bataille,
si bien qu’il prit la fuite et battit en retraite, accablé de chagrin,
pour retourner à Babylone.
    Il était encore en Perse quand on vint lui annoncer
la déroute des troupes qui avaient pénétré en Judée ;
    Lysias, en particulier,
qui avait été envoyé avec un important matériel,
avait fait demi-tour devant les Juifs ;
ceux-ci s’étaient renforcés
grâce aux armes, au matériel et au butin
saisis sur les troupes qu’ils avaient battues ;
    ils avaient renversé l’Abomination
qu’Antiocos avait élevée à Jérusalem sur l’autel ;
enfin, ils avaient reconstruit comme auparavant
de hautes murailles autour du sanctuaire
et autour de la ville royale de Bethsour.

    Quand le roi apprit ces nouvelles,
il fut saisi de frayeur et profondément ébranlé.
Il s’écroula sur son lit
et tomba malade sous le coup du chagrin,
parce que les événements n’avaient pas répondu à son attente.
    Il resta ainsi pendant plusieurs jours,
car son profond chagrin se renouvelait sans cesse.
Lorsqu’il se rendit compte qu’il allait mourir,
            il appela tous ses amis et leur dit :
« Le sommeil s’est éloigné de mes yeux ;
l’inquiétude accable mon cœur,
    et je me dis :
À quelle profonde détresse en suis-je arrivé ?
Dans quel abîme suis-je plongé maintenant ?
J’étais bon et aimé au temps de ma puissance.
    Mais maintenant je me rappelle
le mal que j’ai fait à Jérusalem :
tous les objets d’argent et d’or qui s’y trouvaient,
je les ai pris ;
j’ai fait exterminer les habitants de la Judée
sans aucun motif.
    Je reconnais que tous mes malheurs viennent de là,
et voici que je meurs dans un profond chagrin
sur une terre étrangère. »

Psaume

Psaume 9a, 2-3, 4.6, 16.19

R/ J’exulterai de joie
pour ta victoire, Seigneur.
(Ps 9a, 15b)

De tout mon cœur, Seigneur, je rendrai grâce,
je dirai tes innombrables merveilles ;
pour toi, j’exulterai, je danserai,
je fêterai ton nom, Dieu Très-Haut.

Mes ennemis ont battu en retraite,
devant ta face, ils s’écroulent et périssent.
Tu menaces les nations, tu fais périr les méchants,
à tout jamais tu effaces leur nom.

Ils sont tombés, les païens, dans la fosse qu’ils creusaient ;
aux filets qu’ils ont tendus, leurs pieds se sont pris.
Mais le pauvre n’est pas oublié pour toujours :
jamais ne périt l’espoir des malheureux.

R/ Nous voici pour célébrer
l’éclat de ton nom, Seigneur !
(cf. 1 Ch 29, 13)

Béni sois-tu, Seigneur,
Dieu de notre père Israël,
depuis les siècles et pour les siècles !

À toi, Seigneur, force et grandeur,
éclat, victoire, majesté,
tout, dans les cieux et sur la terre !

À toi, Seigneur, le règne,
la primauté sur l’univers :
la richesse et la gloire viennent de ta face !

C’est toi, le Maître de tout :
dans ta main, force et puissance ;
tout, par ta main, grandit et s’affermit.

Évangile

« Il n’est pas le Dieu des morts, mais des vivants »

Alléluia. Alléluia.
Notre Sauveur, le Christ Jésus, a détruit la mort ;
il a fait resplendir la vie par l’Évangile.
Alléluia. (2 Tm 1, 10)

Évangile de Jésus Christ selon saint Luc (Lc 20, 27-40)

En ce temps-là,
    quelques sadducéens
– ceux qui soutiennent qu’il n’y a pas de résurrection –
s’approchèrent de Jésus
    et l’interrogèrent :
« Maître, Moïse nous a prescrit :
Si un homme a un frère
qui meurt en laissant une épouse mais pas d’enfant,
il doit épouser la veuve
pour susciter une descendance à son frère.

    Or, il y avait sept frères :
le premier se maria et mourut sans enfant ;
    de même le deuxième, puis le troisième épousèrent la veuve,
et ainsi tous les sept :
ils moururent sans laisser d’enfants.
    Finalement la femme mourut aussi.
    Eh bien, à la résurrection,
cette femme-là, duquel d’entre eux sera-t-elle l’épouse,
puisque les sept l’ont eue pour épouse ? »

    Jésus leur répondit :
« Les enfants de ce monde prennent femme et mari.
    Mais ceux qui ont été jugés dignes
d’avoir part au monde à venir
et à la résurrection d’entre les morts
ne prennent ni femme ni mari,
    car ils ne peuvent plus mourir :
ils sont semblables aux anges,
ils sont enfants de Dieu
et enfants de la résurrection.
    Que les morts ressuscitent,
Moïse lui-même le fait comprendre
dans le récit du buisson ardent,
quand il appelle le Seigneur
le Dieu d’Abraham, Dieu d’Isaac, Dieu de Jacob.
    Il n’est pas le Dieu des morts, mais des vivants.
Tous, en effet, vivent pour lui. »
    Alors certains scribes prirent la parole pour dire :
« Maître, tu as bien parlé. »
    Et ils n’osaient plus l’interroger sur quoi que ce soit.

Fichier audio des lectures du jour, suivies d’un commentaire de 5′ 55 » à 11′ 10 » – Merci à « Évangile et Parole du jour – Cathoglad » !

Méditation du père Gilles

Homélie de la messe du 22 novembre 2025 à Notre-Dame-du-Laus.

Homélie de la messe du 22 novembre 2025 à la basilique d’Ars.

Homélie du 22 novembre 2025 à Notre-Dame de Paris.

Homélie du P. Achille José Nkomo Bessala (jose@frmaria.org), Missionnaire de la Gratitude, le 22 novembre 2025, pour Magnificat-TV (Franciscains de Marie).

Homélie de la messe du 22 novembre 2025 à Lourdes.

Méditation d’Étienne Tarneaud . Je vous invite à vous abonner gratuitement à ses méditations sur WhatsApp (le contacter au 06 20 14 00 33).

Aujourd’hui, nous fêtons Sainte Cécile.

Née à Rome au 3e siècle, issue d’une famille romaine noble, elle consacre très tôt sa vie à Dieu en faisant vœu de virginité.

Arrivée en âge de se marier, ses parents lui choisissent pour époux, Valérien, un païen. Après plusieurs jours de prière et de jeûne, arrive la nuit de noces : Cécile révèle son secret à Valérien et lui demande de respecter sa virginité et de se convertir.

Valérien lui répond : « Si tu veux que je te croie, fais-moi voir cet ange, et si je m’assure que c’est vraiment un ange de Dieu, je ferai ce à quoi tu m’exhortes ; mais si tu aimes un autre homme, je vous frapperai l’un et l’autre de mon glaive. » Après lui avoir fait lire l’Évangile selon Saint Luc qui raconte l’intervention de l’ange Gabriel lors de l’Annonciation, Valérien renonce aux idoles et se convertit. Elle le conduit alors au pape Urbain qui le prépare au baptême et le baptise à Pâques.

Le frère de Valérien, Tiburce, se convertit à son tour, et un ange lui annonce qu’ils arriveront tous deux auprès du Seigneur avec la palme du martyre. Valérien et Tiburce s’emploient alors à donner des sépultures aux corps des martyrs que le préfet Amalchius faisait tuer comme criminels et qu’il brûlait. Jusqu’au jour où ils sont dénoncés. On cherche alors à les forcer à renier leur foi et à adorer les dieux des Romains.

Au terme de leur procès, les deux frères sont livrés à la garde de Maxime. Celui-ci tente de les sauver une dernière fois de la mort : « Ô noble et brillante fleur de la jeunesse romaine ! Ô frères unis par un amour si tendre ! Comment courez-vous à la mort ainsi qu’à un festin ? ». Valérien lui dit que s’il promettait de croire, il verrait lui-même leur gloire après leur mort. « Que je sois consumé par la foudre, dit Maxime, si je ne confesse pas ce Dieu unique que vous adorez quand ce que vous dites arrivera ! ». Alors Maxime, toute sa famille et tous les bourreaux reçoivent le baptême d’Urbain qui vient les trouver en secret. Valérien et Tiburce sont alors décapités et Maxime fouetté à mort.
Cécile obtient l’autorisation de les enterrer (au lieu de les brûler).

Par la suite, Cécile se sent menacée, mais elle continue d’évangéliser chez elle et dans les jardins du mont Palatin. Le pape Urbain vient célébrer l’eucharistie chez elle avec sa communauté de chrétiens.

Un jour, elle est arrêtée et le juge la condamne à être décapitée en public, chez elle. Comme elle est belle et noble, les bourreaux lui demandent de changer d’avis. Elle répond alors : « Ceci n’est point perdre sa jeunesse, mais la changer ; c’est donner de la boue pour recevoir de l’or ; échanger une vile habitation et en prendre une précieuse : donner un petit coin pour recevoir une place brillamment ornée. Si quelqu’un voulait donner de l’or pour du cuivre, n’y courriez-vous pas en toute hâte ? Or, Dieu rend cent, pour un qu’on lui a donné. Croyez-vous ce que je viens de vous dire ? — Nous croyons, répondent-ils, que le Christ qui possède une telle servante, est le vrai Dieu. » On appelle Urbain et beaucoup se font baptiser.

Sainte Cécile se met alors à chanter en attendant le coup de hache du bourreau, mais ce dernier, après trois tentatives infructueuses, la laisse agoniser durant trois jours (la loi romaine interdisait le quatrième coup). Nous sommes en 230. Avant de mourir, elle confie tous ses biens au pape Urbain et lui recommande toutes les personnes qu’elle a converties, ainsi que sa maison pour en faire une église : elle subsiste encore aujourd’hui, c’est l’église Sainte-Cécile-du-Trastevere à Rome.

Lors des fouilles de 1599, son corps fut exhumé et l’on s’émerveilla de le trouver intact.

Cécile est la sainte patronne du chant sacré et des musiciens, des luthiers et des autres fabricants d’instruments de musique. On la représente avec une couronne de fleurs, symbole de virginité, un plant de lys, un instrument de musique et une épée. Elle est souvent enturbannée et richement habillée, signes d’une origine patricienne.

En souvenir du rôle si important de l’ange Gabriel dans l’histoire de Cécile et Valérien, voici son intervention lors de l’Annonciation.

https://youtu.be/518cmt7Rcpo?si=BrdIEjUxJ5_TrtJZ

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