Commentaires (par M.-N. Thabut, le père Gilles, Cathoglad, etc.) des lectures du mercredi de la 2e semaine de l’Avent – 10 12 2025
« Levez les yeux et regardez : qui a créé tout cela ? Celui qui déploie toute l’armée des étoiles et les appelle chacune par son nom. Si grande est sa force, et telle est sa puissance que pas une seule ne manque. » (Is 40, 26).
Photo de la comète NEOWISE avec une silhouette d’une personne à l’aide d’un télescope, ciel nocturne de Konska près de Žilina, Slovaquie, 15 08 2020
Palonitor, CC BY-SA 4.0, via Wikimedia Commons
Première lecture
Le Seigneur de l’univers « rend des forces à l’homme fatigué »
Lecture du livre du prophète Isaïe (40, 25-31).
À qui pourriez-vous me comparer,
qui pourrait être mon égal ?
— dit le Dieu saint.
Levez les yeux et regardez :
qui a créé tout cela ?
Celui qui déploie toute l’armée des étoiles,
et les appelle chacune par son nom.
Si grande est sa force, et telle est sa puissance
que pas une seule ne manque.
Jacob, pourquoi dis-tu,
Israël, pourquoi affirmes-tu :
« Mon chemin est caché au Seigneur,
mon droit échappe à mon Dieu » ?
Tu ne le sais donc pas, tu ne l’as pas entendu ?
Le Seigneur est le Dieu éternel,
il crée jusqu’aux extrémités de la terre,
il ne se fatigue pas, ne se lasse pas.
Son intelligence est insondable.
Il rend des forces à l’homme fatigué,
il augmente la vigueur de celui qui est faible.
Les garçons se fatiguent, se lassent,
et les jeunes gens ne cessent de trébucher,
mais ceux qui mettent leur espérance dans le Seigneur
trouvent des forces nouvelles ;
ils déploient comme des ailes d’aigles,
ils courent sans se lasser,
ils marchent sans se fatiguer.
Psaume
Psaume 102 (103), 1-2, 3-4, 8.10
R/ Bénis le Seigneur, ô mon âme !
(Ps 102, 1a)
1 Bénis le Seigneur, ô mon âme,
bénis son nom très saint, tout mon être !
2 Bénis le Seigneur, ô mon âme,
n’oublie aucun de ses bienfaits !
3 Car il pardonne toutes tes offenses
et te guérit de toute maladie ;
4 il réclame ta vie à la tombe
et te couronne d’amour et de tendresse ;
8 Le Seigneur est tendresse et pitié,
lent à la colère et plein d’amour ;
10 il n’agit pas envers nous selon nos fautes,
ne nous rend pas selon nos offenses.
Commentaires, par Marie-Noëlle Thabut, du psaume 102, dans la liturgie du 24e dimanche du temps ordinaire A.
Ce jour-là, la version du psaume 102 (103) qui est proposée diffère un peu de celle d’aujourd’hui : le verset 8 en est absent, mais s’y ajoutent les versets 9, 11 et 12, que nous reproduisons ci-dessous, juste avant les commentaires.
9 Il n’est pas toujours en procès ,
ne maintient pas sans fin ses reproches ;
10 il n’agit pas envers nous selon nos fautes,
ne nous rend pas selon nos offenses.
11 Comme le ciel domine la terre,
fort est son amour pour qui le craint ;
12 aussi loin qu’est l’orient de l’occident,
il met loin de nous nos péchés.
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BÉNIS LE SEIGNEUR, Ô MON ÂME
La liturgie de ce dimanche ne nous propose que huit versets du psaume 102/103, mais en réalité il en comporte vingt-deux ! Or vous savez bien, l’alphabet hébreu comporte vingt-deux lettres ; donc on dit de ce psaume qu’il est « alphabétisant » ; et quand un psaume est alphabétisant, on sait d’avance qu’il s’agit d’un psaume d’action de grâce pour l’Alliance. Et effectivement, André Chouraqui dit que ce psaume est le « Te Deum » de la Bible, un chant de reconnaissance pour toutes les bénédictions dont le compositeur (entendez le peuple d’Israël) a été comblé par Dieu.
Deuxième caractéristique de ce psaume, le « parallélisme » : chaque verset se compose de deux lignes qui se répondent comme en écho : l’idéal pour le chanter serait l’alternance ligne par ligne ; il a peut-être, d’ailleurs, été composé pour être chanté par deux chœurs alternés. Ce parallélisme, ce « balancement », nous l’avons rencontré très fréquemment dans la Bible, dans les textes poétiques, mais aussi dans de nombreux passages en prose ; procédé de répétition utile à la mémoire, bien sûr, dans une civilisation orale, mais surtout très suggestif ; si on soigne la lecture en faisant ressortir le face à face des deux lignes à l’intérieur de chaque verset, la poésie prend un relief extraordinaire.
D’autre part, cette répétition d’une même idée, successivement sous deux formes différentes, permet évidemment de préciser la pensée, et donc pour nous de mieux comprendre certains termes bibliques. Par exemple, le premier verset nous propose deux parallèles intéressants : « Bénis le SEIGNEUR, ô mon âme, Bénis son Nom très saint, tout mon être » :
Premier parallèle : « Bénis le SEIGNEUR »… « Bénis son Nom très saint » : la deuxième fois, au lieu de dire « le SEIGNEUR », on dit « le NOM » : une fois de plus, nous voyons que le NOM, dans la Bible, c’est la personne. Deuxième parallèle, toujours dans ce premier verset : « Bénis le SEIGNEUR, ô mon âme, Bénis son Nom très saint, tout mon être » : on voit bien que le mot âme n’a pas ici le sens que nous lui donnons spontanément. À la suite des penseurs grecs, nous avons tendance à nous représenter l’homme comme l’addition de deux composants différents, étrangers l’un à l’autre, l’ÂME et le CORPS. Mais les progrès des sciences humaines, au vingtième siècle, ont confirmé que ce dualisme ne rendait pas compte de la réalité. Dans la mentalité biblique, justement, on a une conception beaucoup plus unifiée et quand on dit « l’âme », il s’agit de l’être tout entier. « Bénis le SEIGNEUR, ô mon âme, Bénis son Nom très saint, tout mon être ».
La deuxième strophe fait écho aux paroles de Ben Sira, dans la première lecture : « Il pardonne toutes tes offenses » ; et le psaume développe « Il n’est pas toujours en procès, ne maintient pas sans fin ses reproches ; il n’agit pas envers nous selon nos fautes, ne nous rend pas selon nos offenses… Aussi loin qu’est l’Orient de l’Occident, il met loin de nous nos péchés ».
REDEVENIR COMME DES PETITS-ENFANTS
Une phrase comme celle-ci « Dieu n’agit pas envers nous selon nos fautes, Il ne nous rend pas selon nos offenses … » prouve, s’il en était besoin, que le peuple d’Israël avait découvert bien avant nous que la logique de Dieu n’est pas celle du « donnant-donnant », mais celle de la gratuité. Cette découverte ne s’est faite que lentement, au long de l’histoire biblique. La pédagogie de Dieu à l’égard de son peuple s’est déployée progressivement, patiemment, pour lui révéler qu’Il est le Tout-Autre : tout-autre que nous, mais aussi tout-autre que ce que nous imaginons. Nous avons beaucoup de mal à abandonner nos représentations d’un Dieu calqué sur nous, d’un Dieu qui nous ferait des comptes et des procès… La Bonne Nouvelle qui court à travers toute la Bible, c’est justement le « Dieu tendre et miséricordieux, lent à la colère et plein d’amour » ; c’est, au livre de l’Exode (Ex 34,6) la révélation, la confidence que Dieu a faite sur lui-même à Moïse.
Voilà qui nous permet de mieux comprendre le verset suivant : « Comme le ciel domine la terre, fort est son amour pour qui le craint ». Nous rencontrons assez souvent ce mot de « crainte » dans la Bible et il ne nous est pas forcément très sympathique a priori. Mais, une fois qu’on a découvert Dieu comme le Seigneur de tendresse et de pitié qui n’est pas en procès contre nous, on n’a plus de raison d’avoir peur de lui. Le mot « crainte » a changé de sens. Au fur et à mesure que le peuple d’Israël découvrait le vrai visage de son Dieu, peu à peu sa crainte spontanée s’est convertie en esprit filial. Le problème, c’est que ce chemin de conversion, chacun de nous doit le refaire pour lui-même…
Mis en présence de Dieu, du sacré, l’homme éprouve spontanément de la peur ; et il faut toute une conversion des croyants pour que, sans rien perdre de notre respect pour Celui qui est le Tout-Autre, nous apprenions à son égard une attitude filiale. La crainte de Dieu, au sens biblique, c’est vraiment la peur convertie en esprit filial : une conversion qui est sans cesse encore à faire. C’est peut-être cela « redevenir comme des petits enfants »… des petits enfants qui savent que leur père n’est que tendresse. Cette « crainte » comporte donc à la fois tendresse en retour, reconnaissance et souci d’obéir au père parce que le fils sait bien que les commandements du père ne sont guidés que par l’amour : comme un petit s’éloigne du feu parce que son père le prévient qu’il risque de se brûler…
C’est d’ailleurs dans ce même psaume 102/103 que nous rencontrons (dans un verset qui ne fait pas partie de la liturgie de ce dimanche) la phrase qui dit le mieux ce qu’est la « crainte de Dieu » au sens biblique : « Comme la tendresse du père pour ses fils, (ainsi est) la tendresse du SEIGNEUR pour qui le craint » (verset 13) ; ce parallèle nous dit bien que la crainte de Dieu est tout sauf de la peur, elle est une attitude filiale. Et pourtant, cela ne nous pousse pas au laxisme, bien au contraire : car une véritable fidélité à l’amour est pleine d’exigences. Mais nous avons toujours besoin pour repartir de cette tendresse qui « passe par-dessus » nos péchés, nos abandons ; celle que Jésus mettra en images dans la parabole du père et de l’enfant prodigue.
Évangile
« Venez à moi, vous tous qui peinez »
Alléluia, Alléluia. Il viendra, le Seigneur, pour sauver son peuple. Heureux ceux qui seront prêts à partir à sa rencontre ! Alléluia.
Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu (11, 28-30).
28 En ce temps-là, Jésus prit la parole :
« Venez à moi,
vous tous qui peinez sous le poids du fardeau,
et moi, je vous procurerai le repos.
29 Prenez sur vous mon joug,
devenez mes disciples,
car je suis doux et humble de cœur,
et vous trouverez le repos pour votre âme.
30 Oui, mon joug est facile à porter,
et mon fardeau, léger. »
Commentaires, par Marie-Noëlle Thabut, de ce passage de saint Matthieu, dans la liturgie de la commémoration de tous les fidèles défunts (2 novembre).
Ce jour-là, la version du passage qui est proposée diffère un peu de celle d’aujourd’hui : les versets 28 à 30 y sont précédés par les versets 25 à 27, que nous reproduisons ci-dessous, juste avant les commentaires.
25 En ce temps-là,
Jésus prit la parole et dit :
« Père, Seigneur du ciel et de la terre,
je proclame ta louange :
ce que tu as caché aux sages et aux savants,
tu l’as révélé aux tout-petits.
26 Oui, Père, tu l’as voulu ainsi dans ta bienveillance.
27 Tout m’a été remis par mon Père ;
personne ne connaît le Fils, sinon le Père,
et personne ne connaît le Père, sinon le Fils
et celui à qui le Fils veut le révéler.
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« PRENEZ SUR VOUS MON JOUG »
« Prenez sur vous mon joug » dit Jésus ; là-bas on savait bien ce qu’est un joug : une pièce de bois, très lourde, très solide, qui attache deux animaux, deux bœufs normalement, pour labourer. Ils conjuguent leurs forces et le plus puissant des deux imprime son pas à l’attelage. Au sens figuré, « Prendre le joug » suggère donc que l’on s’attache à quelqu’un pour marcher du même pas, attelés à la même tâche.
Si bien que cette expression était devenue courante dans l’Ancien Testament et dans le Judaïsme pour évoquer l’Alliance entre Dieu et son peuple : lorsqu’on promettait de « Prendre le joug de la Torah » cela voulait dire s’engager à suivre la Loi de Dieu, s’atteler à Dieu, en quelque sorte ; étant entendu que toute la force de « l’attelage » ainsi composé vient de Dieu lui-même ! Pour un Juif, le service de la Torah n’est donc pas un fardeau trop lourd, c’est le chemin du vrai bonheur. On parlait même parfois de la « joie du joug ! »
Visiblement c’est bien de cela que Jésus parle, et il fait lui aussi le lien entre le joug de la Torah et le repos : « Prenez sur vous mon joug, devenez mes disciples », c’est-à-dire pratiquez mes commandements « et vous trouverez le repos ».
« MON JOUG EST FACILE À PORTER »
Mais on sent bien également dans ces quelques lignes une pointe polémique : « Oui, mon joug est facile à porter, et mon fardeau léger. » Manière de dire : Mon joug à moi est facile à porter, ce n’est pas le cas de tout le monde. D’ailleurs, Jésus ne se prive pas de le dire : « Venez à moi, vous tous qui peinez sous le poids du fardeau ».
Effectivement, certains Pharisiens, à force de scrupules, avaient transformé la pratique de la Loi de Dieu en un cortège d’obligations tatillonnes ; si bien qu’une majorité du peuple avait bien du mal à observer la totalité des commandements que les autorités religieuses leur imposaient et ils sentaient le mépris dont ils étaient l’objet.
Jésus propose donc à ses disciples de déposer ces fardeaux trop lourds : son joug à lui, c’est tout simplement la loi d’aimer, et c’est lui qui nous en donne la force.
Quant au repos, c’était également un mot familier aux auditeurs de Jésus ; par exemple, l’Ancien Testament présentait la Terre Promise comme le lieu du repos accordé par Dieu à son peuple. Et, en contrepoint, quand le peuple était infidèle à la loi, le psaume 94/95 exprimait la tristesse de Dieu : « J’ai dit : ce peuple a le cœur égaré, il n’a pas connu mes chemins… Jamais ils n’entreront dans mon repos. » Reprenant ce psaume, la lettre aux Hébreux annonce un nouveau jour où avec le Christ, nous entrerons avec assurance dans le repos de Dieu : « Empressez-vous donc d’entrer dans ce repos. » (He 4,11).
« MOI, JE VOUS PROCURERAI LE REPOS »
La chose très nouvelle dans ce discours, c’est que Jésus s’identifie à Dieu : lui seul peut se permettre de dire « Moi, je vous procurerai le repos. Prenez sur vous mon joug, devenez mes disciples, et vous trouverez le repos pour votre âme. Oui, mon joug est facile à porter, et mon fardeau léger. » Les représentants de la religion ne pouvaient qu’être agacés par ces propos. En revanche, ceux qui « peinaient sous le poids du fardeau », pour reprendre l’expression de Jésus, étaient attirés par son attitude de respect et d’attention à chacun, lui qui était « doux et humble de cœur ». Ce sont eux qui, spontanément, ont compris que Dieu était là. On a là une application de la fameuse béatitude : « Heureux les pauvres de cœur, le royaume des cieux est à eux ».
Alors Jésus s’émerveille : ces pauvres de cœur comprennent son message à une profondeur telle que cela ne peut venir que du Père : « Ce que tu as caché aux sages et aux savants, tu l’as révélé aux tout-petits. Oui, Père, tu l’as voulu ainsi dans ta bienveillance. » Jésus tiendra le même langage un peu plus tard, lorsque Pierre, un homme simple, lui aussi, lui aura déclaré : « Tu es le Christ, le Fils du Dieu vivant, Jésus lui dira aussitôt : Heureux es-tu, Simon, fils de Jonas, car ce n’est pas la chair et le sang qui t’ont révélé cela, mais mon Père qui est dans les cieux. » (Mt 16,17).
TOUTE VRAIE SAGESSE VIENT DE DIEU
Une fois de plus, Jésus est bien ici dans la droite ligne de l’Ancien Testament qui a toujours déclaré haut et fort que toute vraie sagesse, toute vraie intelligence ne peuvent venir que de Dieu ; c’est ce qu’exprime à sa manière la très belle image du livre de la Genèse : l’arbre de la connaissance de ce qui rend heureux ou malheureux n’est pas accessible à l’homme par ses seules forces. Le livre de Job le dit lui aussi dans un poème admirable consacré à la Sagesse : « La sagesse, où la trouver ? Où réside l’intelligence ? On en ignore le prix chez les hommes, et elle ne se trouve pas au pays des vivants… Dieu en a discerné le chemin, il a su, lui, où elle réside. » (Jb 28,12… 23).
Chaque fois que Jésus est mis devant l’évidence de la foi, il manifeste sa joie et sa reconnaissance au Père ; l’évangile nous révèle ainsi ce qu’est la véritable prière d’action de grâce : bonheur filial émerveillé devant l’initiative de Dieu se révélant aux hommes. Ce dont Jésus s’émerveille aussi, c’est de l’intimité que lui offre son Père : il contemple la communion inouïe qui les unit : « Tout m’a été remis par mon Père ; personne ne connaît le Fils, sinon le Père, et personne ne connaît le Père, sinon le Fils et celui à qui le Fils veut le révéler. »
Fichier audio des lectures du jour, suivies d’un commentaire de 5′ 00 » à 7′ 15 » – Merci à « Évangile et Parole du jour – Cathoglad » !
Méditation du père Gilles
Homélie du jour à la basilique Notre-Dame-de-la-Garde à Marseille.
Homélie de la messe du jour à Notre-Dame-du-Laus.
Homélie de la messe du jour à la basilique d’Ars.
Homélie du jour, à Notre-Dame de Paris.
Homélie de la messe du jour à Lourdes.
Prédication du père Michel-Marie Zanotti-Sorkine.
Commentaire de Thierry Jallas.
Comme d’habitude, j’essaie de faire le lien entre les Écritures et la DSÉ (Doctrine Sociale de l’Église), notamment le principe personnaliste. Pour rappel, une formulation de celui-ci se trouve à l’article 135 du Compendium (de la DSÉ) :
« L’homme ne peut tendre au bien que dans la liberté que Dieu lui a donnée comme signe sublime de son image. […] La dignité de l’homme exige donc de lui qu’il agisse selon un choix conscient et libre, mû et déterminé par une conviction personnelle et non sous le seul effet de poussées instinctives ou d’une contrainte extérieure. »
Dans l’évangile du jour, Jésus nous parle de son joug et ce mot évoque pour moi, au premier abord, une idée de perte de liberté, de contrainte ! En fait, il me semble que le Christ cherche à éclairer notre conscience : le joug permettait aux animaux de marcher d’un même pas, de façon coordonnées, ce qui était beaucoup plus facile pour eux ! Marcher avec le Christ à mes côtés, au même pas que lui, dans la même direction, avec peu de peine, voici ce qu’il me propose : rien de contraignant à cela, bien au contraire !
Méditation d’Étienne Tarneaud . Je vous invite à vous abonner gratuitement à ses méditations sur WhatsApp (le contacter au 06 20 14 00 33).


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