Commentaires (par M.-N. Thabut, le père Gilles, Cathoglad, etc.) des lectures du samedi de la 1ère semaine de l’Avent – 06 12 2025

Méditation d’Étienne Tarneaud . Je vous invite à vous abonner gratuitement à ses méditations sur WhatsApp (le contacter au 06 20 14 00 33).

Tous les psaumes devraient être appris par cœur au catéchisme, par les parents, dès la plus tendre enfance, car parmi eux, il y a ce psaume 26 qui est une pépite spirituelle, une prière extraordinaire de protection.

Il déclare, quand nous sommes frappés par des évènements absurdes, incompréhensibles, douloureux, quand nous rencontrons des personnes hostiles et pénibles : « Le Seigneur est ma lumière et mon salut : devant qui tremblerais-je ? Le Seigneur est le rempart de ma vie : de qui aurais-je crainte ?

Je suis frappé de constater, en prenant des nouvelles des uns et des autres, d’amis, chrétiens, combien très peu, trop peu, discernent vraiment, combien, quoi qu’il arrive dans leur existence, Dieu est vraiment le rempart, la lumière, le salut de leur vie.

Tout autour de moi, je vois l’abattement, la détresse, le désespoir, et ce psaume 26 nous exhorte à cette certitude intérieure, cette foi palpitante : tu es, Seigneur, le rempart de ma vie, la lumière de mes jours, celui qui me sauve, tu es Jésus, étymologiquement, « Dieu qui me sauve ».

Et le psaume de continuer : « J’ai demandé une chose au Seigneur, la seule que je cherche : habiter la maison du Seigneur tous les jours de ma vie. »

Voilà ce que devrait être notre unique prière : Seigneur, dans cet évènement, dans cette crainte que j’ai, dans cette peur pour ma vie, l’unique chose dont j’ai besoin, c’est de sentir ta présence, que tu restes avec moi, que je puisse habiter ta maison, que tu habites mon cœur, que tu fasses ta demeure en moi. Je peux tout traverser, je peux tout endurer si tu es avec moi.

L’unique sens de ma journée, c’est d’être avec toi. Il est urgent de transmettre aux enfants, aux adolescents, et évidemment aux adultes, cette bonne nouvelle, cette vision claire, cette foi en toi Seigneur. Un cœur à cœur au quotidien, la certitude que tu es l’unique compagnon fiable, fidèle, toujours aimant, disponible, sauveur et consolateur.

Et si je t’ai rencontré comme tel, si tu habites ma vie, je ne peux être dans la tristesse, je ne peux afficher une mine de déterré, cultiver cette éternelle humeur maussade, user de mots fielleux, si vraiment tu habites ma vie.

Si je t’ai rencontré, alors tu me transformes en lumière, ça se voit sur mon visage, ça se voit dans ma manière d’accueillir les autres et les événements comme un don, un cadeau ; être ce prochain proche et aimant.

Offre-moi, Seigneur, vraiment, de rayonner la puissance de ta parole, si effectivement elle transforme ma vie.

Et le psaume 26 de conclure : « J’en suis sûr, je verrai les bontés du Seigneur sur la terre des vivants. Espère le Seigneur, sois fort et prends courage ; espère le Seigneur. »

Oui, Seigneur, je verrai ton amour pour moi, dans un futur très proche, celui juste après cet instant présent. Je te vois à l’œuvre, je vois bien que tu m’offres ce calme, cette paix de goûter, jour après jour, tes bontés qui me donnent du courage, la capacité à pouvoir devenir un signe d’espérance autour de moi.

Et si aujourd’hui nous apprenions par cœur une strophe, ou même ce psaume 26 en entier. Ce qui nous sauve dans les pires moments, dans les épreuves, c’est aussi d’avoir une foi construite sur la connaissance, ce par cœur de la parole de Dieu.

C’est parce que je dis ta parole, que je la récite, Seigneur, qu’elle est cet aliment, ma consolation. Le pouvoir de tes mots est réactivé à chaque fois que je les proclame pour moi, et pour la vie de ceux qui m’entourent : « Le Seigneur est ma lumière et mon salut : devant qui tremblerais-je ? »