La nuit du Bien Commun à la lumière de la DSÉ.

La Nuit-du-Bien-Commun est une initiative lancée à Paris en 2017 par 3 entrepreneurs soucieux du bien commun. Des soirées dites de “levée de dons” pour permettre une rencontre entre porteurs de projets et donateurs. Pour les premiers, pour leur offrir une visibilité inédite auprès de donateurs ; pour les seconds, pour leur permettre de découvrir des projets étudiés avec soin et qui ont un impact positif et durable.
Voyons d’abord une vidéo de la dernière session de la nuit du Bien Commun, la 8e.
La vidéo suivante montre 3 exemples d’associations aidées par la Nuit-du-Bien-Commun, dans la région d’Annecy.
Vous trouverez sur cette page des liens vers diverses associations mise en valeur par la Nuit-du-Bien-Commun.
Il est possible, du 2 au 27 juin 2025, de faire acte de candidature pour participer à la 9e édition nationale de la Nuit-du-Bien-Commun.
Chez Syndicatho, nous sommes très sensibles à la notion de bien commun, puisque le principe du bien commun est le deuxième principe de la Doctrine Sociale de l’Église (DSÉ).
À quoi reconnaît-on une organisation qui agit dans le sens du bien commun ? Je crois pourvoir dire que la condition nécessaire et suffisante, pour cette organisation, est de respecter le principe de base de la DSÉ, le principe personnaliste. Concrètement, cela signifie qu’il faut viser à ce que chacune des parties prenantes puisse agir de façon aussi consciente et libre que possible.
Voyons, sur un exemple, comment cela se traduit. Celui que je vous propose, c’est l’association Ami’soins, créée et dirigée bénévolement par une RSS (Responsable de Section Syndicale) de Syndicatho, Armelle. Ami’soins ne dispose pas actuellement d’un site Internet.
Ami’soins fait la promotion de la “médiation par l’animal auprès de publics ayant besoin de mieux-être”. Voici plus de détails.






Fillette portant un top bleu avec sa main autour d’un cerf. – Photo d’Alex P., sur Pexels.
Ami’soins aide chacun à prendre conscience de l’apport potentiel des animaux aux humains et, par exemple, qu’il est important, pour nous, de ne pas nous sentir jugés par autrui (les animaux, eux, ne nous jugent pas).
Ami’soins aide les publics visés à se libérer du stress, de l’anxiété, de la solitude, des difficultés de communication, du manque de confiance en soi, du manque d’estime personnelle, de la mauvaise humeur, de l’agitation, des comportements asociaux, etc.
Ami’soins nécessite, de la part de ses animateurs (entièrement bénévoles), de se libérer de tout ce qui pourrait les empêcher de consacrer du temps et de l’argent à ceux qu’ils aident.
Contrairement à l’État, aux organisations subventionnées par celui-ci, Ami’soins ne contraint personne à recevoir son aide, à dispenser ou à financer son aide.
Voici ce que m’écrit Armelle : “Je travaille chaque jour à mon niveau pour le bien-être de mes bénéficiaires et cela me rend tellement heureuse de faire ce bien autour de moi.” Oui, faire du bien aux autres nous fait du bien à nous-mêmes, mais cela n’est possible que dans le respect de la dignité – et donc de la liberté – de chacun, puisque “L’homme ne peut tendre au bien que dans la liberté que Dieu lui a donnée comme signe sublime de son image” (Compendium, 135) !
Si vous aussi, vous avez une organisation œuvrant en vue du bien commun, je vous invite à nous le faire savoir : nous pourrons peut-être la promouvoir auprès de nos visiteurs, voire des salariés couverts par nos sections syndicales.
Thierry Jallas
Président de Syndicatho