Syndicatho
Le bleu-blanc-rouge de Syndicatho évoque, via son drapeau, la République française et ses valeurs, au premier rang desquelles la liberté.
L’étoile représente le guide qu’est, à nos yeux, la Doctrine Sociale de l’Église.
La colombe symbolise la liberté intégrale et inconditionnelle recommandée par ladite doctrine, ainsi que la paix sur laquelle elle débouche.
Le bleu du fond, c’est un ciel dégagé de tout nuage, évoquant, lui aussi, le résultat de l’application de la DSÉ.
Le T de “SYNDICATHO”, c’est bien sûr la Croix, symbole des sacrifices, renoncements, nécessaires pour témoigner de notre liberté intérieure et y inviter chacun. C’est aussi, pour nous, une sorte de grue de chantier, en lien avec notre slogan long : “Bâtisseurs d’un monde libre, responsable et fraternel”.
La forme : les angles “arrondis” symbolisent le pouvoir de la DSÉ de faire disparaître toute source de différend, voire de conflit.
Enfin, le slogan court, “À la recherche du bien commun”, évoque le deuxième principe de la DSÉ.
Le slogan court, “À la recherche du bien commun”, fait mention du deuxième principe de la DSÉ, lui-même conséquence du principe de base, le principe personnaliste. Ce slogan est pour nous l’occasion d’aller à l’encontre d’une idée reçue : “Le bien des uns s’oppose au bien des autres”. Nous croyons que, dans l’esprit de la plupart des salariés, cette idée reçue se traduit par “Le bien, l’intérêt des salariés, s’oppose à celui des actionnaires et, donc, à celui de l’employeur”. En réalité, à notre avis, le bien des actionnaires et de l’employeur, c’est que les salariés soient épanouis, heureux dans leur travail, satisfaits par leur rémunération, leurs conditions de travail et l’intérêt de leurs tâches, qu’ils souhaitent rester le plus longtemps possible dans leur entreprise et y progresser. De même, l’intérêt des salariés, c’est que les actionnaires et les dirigeants désignés par ceux-ci soient fiers et heureux des performances, des résultats et des dividendes obtenus.
Dans un club de football, par exemple, si l’ambiance entre les joueurs est mauvaise, ou si l’entraîneur est contesté et critiqué par certains joueurs ou les dirigeants du club, alors nous pensons que ce n’est bon pour personne.
Autre exemple : de nombreux fournisseurs considèrent comme un mal le fait de devoir “se battre” contre des concurrents (mais comme un bien le fait de pouvoir choisir le meilleur des candidats à un poste), alors que leurs clients sont ravis de pouvoir faire jouer la concurrence entre fournisseurs. De notre point de vue, la concurrence est un bien pour tous : pour les clients, bien sûr, mais aussi pour les fournisseurs qui y trouvent un aiguillon leur permettant de progresser beaucoup plus sûrement que s’ils étaient seuls sur leur marché.
Nous vous invitons à retrouver ces idées dans la vidéo de l’émission “François Michelin, l’entreprise à visage humain”.
Notre slogan long, c’est “Bâtisseurs d’un monde libre, responsable et fraternel”. Tout un programme, qui nous motive et donne du sens à notre engagement au sein de Syndicatho.
“Monde libre” : nous croyons que tous les hommes aspirent à la liberté et souffrent d’autant plus qu’ils en sont privés. Les chrétiens se veulent souvent être des participants au projet divin de libération (intégrale) de l’humanité, à la suite du Christ. “Sauveur”, “Libérateur”, “Rédempteur” : tous ces mots ont le même sens. Il n’est pas étonnant que le principe personnaliste, le plus important de tous, proclame les très hautes et inconditionnelles dignité, et donc liberté, de toute personne humaine.
“Responsable” : être responsable, c’est assumer les conséquences, favorables ou défavorables, de ses propres choix, de ses propres décisions. C’est notre responsabilité qui nous permet de progresser, de tirer des leçons de nos expériences. C’est parce que j’ai constaté que je me brûle et souffre lorsque j’approche ma main du feu que j’en resté écarté. Si c’était un autre qui souffrait à ma place, il n’en irait pas de même : je serais moins enclin à être prudent. Responsabilité et liberté nous semblent intimement liés :
– si je suis contraint d’exécuter telle ou telle action, il ne serait pas juste que j’en assume les conséquences à la place de celui qui m’a forcé ;
– si je tirait un profit personnel (par exemple, une rémunération), à la place de celui ayant réalisé l’action à l’origine du dit profit (par exemple, un travail), alors je spolierait celui-ci, je commettrais une injustice.
“Fraternel” : la fraternité est la troisième valeur de la République. Elle rappelle aux chrétiens qu’ils appellent Dieu “notre Père”. Pour toutes les personnes de bonne volonté convaincues que le bien ne peut être que commun, la fraternité coule de source : si mon bien correspond au bien de mon prochain, lui et moi avons tout intérêt à faire preuve de fraternité l’un envers l’autre, à recherche le bien de l’autre autant que le nôtre !
“Bâtisseurs” : le “T” de “SYNDICATHO”, sur notre logo, nous fait penser à une grue de chantier. Il évoque aussi, pour les chrétiens, certains passages de la Bible où le Seigneur est appelé “Notre Rocher”, la “pierre angulaire”, ou la parabole de la maison bâtie sur le roc (Mt 7, 21-27).
Ce slogan figurait sur l’entête de notre premier site Internet.
Notre conviction, confortée depuis des dizaines d’années par les sondages, est que le problème n° des Français est le chômage (qui affecte ceux qui en sont victimes et leur famille, et ceux qui s’en sentent menacés). Et que celui-ci est la conséquence inévitable du non-respect des principes de la DSE, notamment le principe personnaliste (ou principe de la dignité de la personne humaine), le principe de subsidiarité (“Ainsi, ce serait commettre une injustice, en même temps que troubler de manière très dommageable l’ordre social, que…”) et le principe de participation.
Pour nous, le chômage résulte d’une double violation de la liberté (et donc de la dignité) de chaque salarié :
– la liberté de négocier librement son contrat de travail avec son employeur, en écartant, par exemple, toutes dispositions de la législation sociale qui ne lui conviennent pas ;
– la liberté de disposer comme il l’entend du fruit de son travail (sa rémunération), ce fruit étant mangé, pour moitié environ, par les cotisations sociales et par l’impôt.
Nous affirmons que la condition nécessaire et suffisante de la disparition du chômage en France est la libre négociation du contrat de travail et la libre disposition des fruits du travail.
Cette affirmation n’est pas seulement une affirmation de FOI, mais aussi de RAISON : elle est conforme à l’enseignement d’une partie non négligeable des économistes, aux convictions religieuses les plus diverses. Elle est confortée par l’exemple de la Suisse, où l’équivalent de notre Code du Travail comporte environ 200 articles (plus de 4 000 en France), où le SMIC n’existe pas, où l’employeur peut licencier sans avoir à se justifier : leur taux de chômage est voisin de 3% depuis plusieurs décennies et le salaire moyen y est bien supérieur à celui des Français.
Dire que Syndicatho est un syndicat confessionnel dépend du sens donné à ce terme. Notre syndicat s’appuie sur la doctrine sociale élaboré par l’Église catholique, ce que son nom rappelle. La CFTC, Confédération Française des Travailleurs Chrétiens, est dans le même cas : elle s’appuie sur l’enseignement social chrétien, autre nom de la Doctrine Sociale de l’Église (DSÉ), ce qu’exprime clairement le préambule de ses statuts :
CHAPITRE PREMIER – PRINCIPES
Article premier
Cet article premier est véritablement fondamental
1.1. La Confédération se réclame et s’inspire dans son action, des principes de la morale sociale chrétienne. Les positions qu’elle prend devant les problèmes de l’organisation économique et sociale avec le souci de la prospérité de la nation, sont donc dictés par la préoccupation de préparer le triomphe d’un idéal de paix en faisant prévaloir l’esprit de fraternité et les exigences de la justice.
1.2. Elle estime que l’homme est l’élément essentiel de la production, dont il est à la fois la cause et le but. Il importe donc que les conditions même de la production permettent le développement normal de la personnalité humaine par la juste satisfaction de ses besoins matériels, intellectuels et moraux, dans l’ordre individuel, familial et social.”
Syndicatho, comme la CFTC, s’appuie sur la DSÉ, mais il est indépendant de l’Église catholique (dont il n’hésite pas à souligner les apparentes contradictions avec la DSÉ) et satisfait donc le critère d’indépendance.
Le respect du principe de laïcité est lui aussi assuré: Syndicatho, comme la CFTC, s’adresse à toute personne de bonne volonté, quelles que soient ses convictions religieuses. Adhérer à Syndicatho ou en être sympathisant n’est donc pas un signe d’appartenance religieuse. Cela témoigne simplement que l’on adhère aux principes qui constituent la DSÉ et, notamment, au premier d’entre eux : le principe personnaliste qui reconnaît l’inconditionnelle dignité de tout homme et l’exigence que soient respectés ses droits naturels, en particulier sa liberté.
Bien entendu, Syndicatho ne fait pas de prosélytisme religieux, puisque toute forme de pression pour adhérer à la religion chrétienne ou pratiquer tel ou tel culte serait contraire au principe personnaliste précité.
Il est vrai qu’il est souvent mal vu par l’employeur d’être syndiqué : c’est, à ses yeux, une potentielle augmentation du risque d’être critiqué et combattu.
Syndicatho n’échappe pas à la règle, au départ. Mais nous avons bon espoir que les employeurs comprennent que, chez Syndicatho, nous portons un regard bienveillant sur les employeurs : ce sont eux qui fournissent un emploi et un salaire à nos adhérents ! Nous recherchons le bien commun, c’est à dire celui des salariés ET celui des employeurs. Nous pensons que le principal obstacle aux intérêts des salariés ne vient pas des employeurs, mais de la contrainte étatique, et que celle-ci est illégitime, non respectueuse de la dignité des salariés ET des employeurs !
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ÉVÈNEMENTS (5)
ORGANISATIONS APPRÉCIÉES
- AEC (Association des Économistes Catholiques)
- AIESC (Association Internationale pour l'Enseignement Social Chrétien)
- ALEPS (Association pour la Liberté et le Progrès Social)
- Boulevard Voltaire
- CFTC (Confédération Française des Travailleurs Chrétiens)
- École de la Liberté
- EDC (Entrepreneurs et Dirigeants Chrétiens)
- Institut Coppet
- IREF
- La vérité vous rendra libres
- MCC (Mouvement Chrétien des Cadres et dirigeants)
- Parcours Alpha
- Parcours Zachée
- Syndicat Antigone
- TopChrétien