“2024, année de l’abolition de la contrainte ?”

2024 en chiffres Bougies

À l’occasion de son 10e anniversaire, Syndicatho souhaite à tous une belle année 2024.

Oui, le 29 décembre 2023, Syndicatho a eu 10 ans. Pour un syndicat, c’est encore bien jeune !

Je formule des vœux pour que 2024 soit l’année de l’abolition de la contrainte. Ou, au moins, celle d’une prise de conscience de la nécessité de nous débarrasser de ladite contrainte. Je pense ici à la contrainte “extérieure”, exercée par autrui (l’État, notamment, mais bien d’autres aussi), qu’elle soit physique, policière, armée, judiciaire, psychologique, spirituelle, etc.

Je pense aussi, et d’abord, à la contrainte “intérieure”, celle qui, pour plagier saint Paul, nous pousse à “faire le mal que nous ne voudrions pas faire et nous empêche de faire le bien que nous voudrions faire”. Cette contrainte intérieure peut venir de notre peur, de notre colère, de notre envie, de notre amour-propre, de notre égoïsme, de notre paresse, d’une addiction (argent, drogue, alcool, sexe, pouvoir,…), de conditionnements, d’habitudes jamais remises en question, comme celle de dire du mal de ceux dont nous réprouvons les propos ou les actes, voire de leur souhaiter du mal, au lieu de le bénir), de notre conformisme social, etc.

Il me semble nécessaire de commencer par éliminer mes contraintes intérieures, d’une part parce que c’est plus facile (ça ne dépend que de moi), d’autre part parce que je crois que ce sont mes contraintes intérieures qui me poussent à exercer une contrainte extérieure sur autrui :

  • mon addiction à l’argent m’incite à voler ;
  • ma paresse m’empêche de prendre ma part du travail à faire en commun ;
  • mon addiction au sexe me pousse à violer ;
  • mon amour-propre m’amène à tricher pour éviter la défaite ;
  • mon addiction à l’alcool débride ma violence envers ma femme et mes enfants ;
  • ma soif de pouvoir me conduit à donner des ordres, à rechercher le pouvoir politique, à mentir, à juger et condamner autrui, ou exercer toute autre forme de contrainte psychologique sur autrui, etc.

Alors, promis : je m’y (re)mets dès aujourd’hui, sans attendre la nuit du 4 août ! Et je compte sur vous tous pour m’y aider.

Thierry Jallas
Président de Syndicatho

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