La DSÉ éclaire la colère des agriculteurs.

Les agriculteurs français manifestent leur colère en convergeant vers la région parisienne.

Si nous avons bien compris, leurs contestation est dirigée contre :

  • la multiplication et l’empilement des normes qui leurs sont imposées par les pouvoirs publics ;
  • la non-pertinence d’une partie desdites normes ;
  • les accords de libre-échange qui les mettent en situation de concurrence déloyale avec des agriculteurs étrangers non soumis aux normes précitées.

Tout ceci sans oublier d’autres revendications, comme le retour à la taxation “allégée” du carburant utilisé par leurs machines agricoles.

Il nous semble que la source véritable de leurs maux, c’est, toujours et encore, le recours à la contrainte par les dirigeants politiques français et européens, incompatible avec les valeurs de la République, les valeurs et principes de la DSÉ:

  • la coercition exercée par le pouvoir politique – et lui seul – s’oppose, à nos yeux, aux valeurs de la République (liberté, égalité en droit, fraternité) et de la DSÉ (liberté, justice, charité) ;
  • la concurrence déloyale s’oppose aux valeurs de la République (égalité en droit) et de la DSÉ (justice) ;
  • les arguments utilisés par les États (ou l’Union Européenne) pour justifier leurs décisions nous paraissent contraires à la valeur “vérité” de la DSÉ : ils prétendent s’appuyer sur des vérités scientifiques incontestables – pourtant contestées par un grand nombre (de scientifiques, notamment) – alors que la science évolue en permanence grâce aux débats et controverses.

Nous trouvons les revendications des agriculteurs assez contradictoires, puisqu’ils demandent à la fois moins de normes (donc moins de coercition, plus de liberté) et moins d’accords de libre-échange (donc moins de liberté, plus de coercition) ! Nous les invitons donc à réclamer le libre-échange généralisé, qui les amènera à se soumettre aux volontés diverses de leurs clients et d’eux seuls, pour le “bien commun” des consommateurs et des producteurs de nourriture.

Nous observons que les dirigeants politiques européens se sont imposé, en 1991-1993, des normes à respecter absolument, sous peine de sanctions financières : les fameux critères (de convergence) de Maastricht (inflation, déficits publics, dette publique, etc.). À notre connaissance, le respect de l’intégralité desdits critères par les pays de l’UE (la France, notamment) n’a été qu’exceptionnel et jamais la moindre sanction n’a été prononcée contre ces pays (de toute façon, ce ne sont pas les dirigeants politiques qui les auraient payées, mais les contribuables). Nous invitons donc les dirigeants politiques à méditer ces paroles du Christ, dans l’Évangile : “Quoi ! tu regardes la paille dans l’œil de ton frère ; et la poutre qui est dans ton œil, tu ne la remarques pas ? Ou encore : Comment vas-tu dire à ton frère : “Laisse-moi enlever la paille de ton œil”, alors qu’il y a une poutre dans ton œil à toi ? Hypocrite ! Enlève d’abord la poutre de ton œil ; alors tu verras clair pour enlever la paille qui est dans l’œil de ton frère.” (Mt 7, 3-5 et Lc 6, 41-42).

Voici une des vidéos qui nous semblent apporter une certaine lumière sur le sujet de l’agriculture, sans toutefois pointer, hélas, la racine des problèmes (le recours à la contrainte par le pouvoir politique) :

Cette vidéo trouvée sur X donne des informations, que nous trouvons intéressantes, sur les bénéficiaires des subventions de la PAC.

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