Ce vendredi 11 novembre 2022, nous avons célébré le 104e anniversaire de l’armistice qui mit fin à la “grande guerre”. Il nous semble que la DSÉ (Doctrine Sociale de l’Église), sur laquelle s’appuie Syndicatho nous éclaire sur le moyen de rendre hautement improbable la survenance d’une nouvelle guerre.
Il nous faut tout d’abord reconnaître que les guerres sont toutes déclarées ou déclenchées, sans exception, par quelques dirigeants politiques, et imposées par la contrainte aux peuples qu’ils gouvernent.
La DSÉ condamne sans ambiguïté ce recours à la contrainte: c’est l’objet de son principe de base, le principe personnaliste :
« L’homme ne peut tendre au bien que dans la liberté que Dieu lui a donnée comme signe sublime de son image (…) La dignité de l’homme exige donc de lui qu’il agisse selon un choix conscient et libre, mû et déterminé par une conviction personnelle et non sous le seul effet de poussées instinctives ou d’une contrainte extérieure » (Compendium de la DSÉ, article 135).
L’exigence d’absence de contrainte extérieure est confirmée par d’autres passages du Compendium. Par exemple :
« Tous les hommes doivent être soustraits à toute contrainte de la part tant des individus que des groupes sociaux et de quelque pouvoir humain que ce soit … » (Comp., 155).
Plus loin, le Compendium confirme que, même de la part de l’État, le recours à la contrainte est inacceptable :
« La société et l’État ne doivent pas contraindre une personne à agir contre sa conscience, ni l’empêcher d’agir en conformité à celle-ci » (Comp., 421).
Ainsi donc, nous croyons pouvoir affirmer que si la majorité de la population connaissait cette doctrine et y adhérait, les guerres, ainsi que leurs cortèges de morts et de ruines disparaîtraient.
Thierry Jallas, président de Syndicatho.
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