Voici un article de Philbert Carbon (IREF) qui a retenu notre attention. Il s’appuie sur une étude de la DARES (Direction de l’Animation de la recherche, des Études et des Statistiques). Les recommandations de l’auteur rejoignent les nôtres : nous croyons que pour revenir au plein emploi, il suffit de libérer le marché de l’emploi, et que seul le libre marché est respectueux de la dignité des acteurs dudit marché.
Entre 1980 et 2020, les dépenses en faveur de l’emploi et du marché du travail sont passées de 10 milliards d’euros (Md€) à 184 Md€, soit une hausse de 1 740 % alors que l’indice des prix augmentait de 225 % durant la même période.
Pendant ce temps-là, le taux de chômage a continué de fluctuer autour de 9 %. Des chiffres qui illustrent l’impuissance publique en matière de lutte contre le chômage.
À l’occasion de ses 30 ans, la Direction de l’animation de la recherche, des études et des statistiques (Dares) du ministère du Travail a organisé un colloque intitulé « Déchiffrer les évolutions du travail et de l’emploi pour éclairer l’avenir ». S’il fut l’occasion de beaucoup d’autosatisfaction, d’entre-soi et de congratulations, cet événement a aussi permis aux auditeurs qui ont su garder les yeux et les oreilles ouverts de constater que les politiques de l’emploi sont une gabegie sans nom.
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