La Libération à la lumière de la doctrine sociale de l’église

D day Sculpture Trois GI

D-day, Omaha Beach - Image de Jacqueline Macou, chez Pixabay
D day Sculpture Trois GI

D-day, Omaha Beach - Image de Jacqueline Macou, chez Pixabay

Ce jeudi 6 juin 2024 avait lieu la commémoration du débarquement en Normandie, 80 ans après celui-ci. Ledit débarquement est considéré par beaucoup comme le point de départ de la libération de la France.

Comme d’habitude, je tiens à préciser que le point de vue exprimé ici n’est que mon opinion, et en aucun cas un jugement (opinion déguisée en vérité objective, incontestable). Je ne prétend pas connaître la vérité. Je respecte au plus haut point toute opinion divergente.

Je note, tout d’abord, que d’après certains (à commencer par de Gaulle), le projet états-unien n’était pas de libérer la France, mais de la faire passer sous la coupe de l’État américain. C’est ce qu’expliquent, par exemple Éric Branca et Thierry Meyssan dans les 2 vidéos suivantes.

Il me semble que le projet de de Gaulle n’était pas non plus de libérer la France, mais de la faire revenir sous la coupe d’un État français : pour lui, la population française devait rester dans la servitude, soumise à la contrainte d’un gouvernement, seule la nationalité de ses maîtres allait changer. Je ne conteste pas, bien entendu, la très importante différence de degré entre la servitude nazie et celle qui a suivi, je ne fais que souligner leur semblable nature, à mes yeux.

D’après le Compendium de la DSÉ (Doctrine Sociale de l’Église), “L’homme ne peut tendre au bien que dans la liberté…” (article 135) et “Tous les hommes doivent être soustraits à toute contrainte de la part tant des individus que des groupes sociaux et de quelque pouvoir humain que ce soit.” (article 155).

Je crois que la DSÉ nous donne la clé de l’établissement d’une paix universelle durable : convaincre la population mondiale que le recours à la contrainte par quiconque, notamment par les dirigeants politiques, n’a aucune légitimité. Je crois aussi que les conflits interpersonnels naissent systématiquement de la volonté des uns d’imposer leur pouvoir, leur contrainte, aux autres.

Thierry Jallas, président de Syndicatho