Foire Aux Questions

Syndicatho

Bâtisseurs d'un monde
Q : Le caractère confessionnel de Syndicatho est-il acceptable ?

Dire que Syndicatho est un syndicat confessionnel dépend du sens donné à ce terme. Notre syndicat s’appuie sur la doctrine sociale élaboré par l’Église catholique, ce que son nom rappelle. La CFTC, Confédération Française des Travailleurs Chrétiens, est dans le même cas : elle s’appuie sur l’enseignement social chrétien, autre nom de la Doctrine Sociale de l’Église (DSÉ), ce qu’exprime clairement le préambule de ses statuts :

CHAPITRE PREMIER – PRINCIPES

Article premier

Cet article premier est véritablement fondamental

1.1. La Confédération se réclame et s’inspire dans son action, des principes de la morale sociale chrétienne. Les positions qu’elle prend devant les problèmes de l’organisation économique et sociale avec le souci de la prospérité de la nation, sont donc dictés par la préoccupation de préparer le triomphe d’un idéal de paix en faisant prévaloir l’esprit de fraternité et les exigences de la justice.

1.2. Elle estime que l’homme est l’élément essentiel de la production, dont il est à la fois la cause et le but. Il importe donc que les conditions même de la production permettent le développement normal de la personnalité humaine par la juste satisfaction de ses besoins matériels, intellectuels et moraux, dans l’ordre individuel, familial et social.”

Syndicatho, comme la CFTC, s’appuie sur la DSÉ, mais il est indépendant de l’Église catholique (dont il n’hésite pas à souligner les apparentes contradictions avec la DSÉ) et satisfait donc le critère d’indépendance.

Le respect du principe de laïcité est lui aussi assuré: Syndicatho, comme la CFTC, s’adresse à toute personne de bonne volonté, quelles que soient ses convictions religieuses. Adhérer à Syndicatho ou en être sympathisant n’est donc pas un signe d’appartenance religieuse. Cela témoigne simplement que l’on adhère aux principes qui constituent la DSÉ et, notamment, au premier d’entre eux : le principe personnaliste qui reconnaît l’inconditionnelle dignité de tout homme et l’exigence que soient respectés ses droits naturels, en particulier sa liberté.

Bien entendu, Syndicatho ne fait pas de prosélytisme religieux, puisque toute forme de pression pour adhérer à la religion chrétienne ou pratiquer tel ou tel culte serait contraire au principe personnaliste précité.

 

Q : Quel est le sens du slogan : "Libre négo, libre dispo : tous un boulot ! " ?
Notre conviction, confortée depuis des dizaines d’années par les sondages, est que le problème n° des Français est le chômage (qui affecte ceux qui en sont victimes et leur famille, et ceux qui s’en sentent menacés). Et que celui-ci est la conséquence inévitable du non-respect des principes de la DSE, notamment le principe personnaliste (ou principe de la dignité de la personne humaine), le principe de subsidiarité (“Ainsi, ce serait commettre une injustice, en même temps que troubler de manière très dommageable l’ordre social, que…”) et le principe de participation. Pour nous, le chômage résulte d’une double violation de la liberté (et donc de la dignité) de chaque salarié : – la liberté de négocier librement son contrat de travail avec son employeur, en écartant, par exemple, toutes dispositions de la législation sociale qui ne lui conviennent pas ; – la liberté de disposer comme il l’entend du fruit de son travail (sa rémunération), ce fruit étant mangé, pour moitié environ, par les cotisations sociales et par l’impôt. Nous affirmons que la condition nécessaire et suffisante de la disparition du chômage en France est la libre négociation du contrat de travail et la libre disposition des fruits du travail. Cette affirmation n’est pas seulement une affirmation de FOI, mais aussi de RAISON : elle est conforme à l’enseignement d’une partie non négligeable des économistes, aux convictions religieuses les plus diverses. Elle est confortée par l’exemple de la Suisse, où l’équivalent de notre Code du Travail comporte environ 200 articles (plus de 4 000 en France), où le SMIC n’existe pas, où l’employeur peut licencier sans avoir à se justifier : leur taux de chômage est voisin de 3% depuis plusieurs décennies et le salaire moyen y est bien supérieur à celui des Français.